vendredi 8 juin 2018

Le Chat qui...


Cette semaine, j'ai effectué une petite plongée dans la sympathique série du "Chat qui..." de Lilian Jackson Braun.
Elle met en scène Jim Qwilleran, un ancien journaliste devenu riche par héritage, et ses deux compagnons de vie, Kao K'o Kung, dit Koko, et Yom Yom, un couple de chats siamois. Leurs aventures se déroulent dans le nord des Etats-Unis, à Pickax, une  petite bourgade du comté de Moose, ou dans ses environs, mais la plupart du temps dans de petites villes de campagne ou dans des endroits perdus.
Les livres valent plus pour l'ambiance que pour les enquêtes elles-mêmes. Jim Qwilleran se contente de s'installer dans des habitations originales, de promener sa grosse moustache dans des lieux typiques, de jouer les philanthropes et de lire de bons bouquins. Le véritable enquêteur de l'histoire, c'est Koko.
On retrouve dans cette série tout ce qui fait le charme des enquêtes de la célèbre Miss Marple. C'est une lecture particulièrement addictive, parfaite pour les vacances.

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Le chat qui connaissait Shakespeare, 10/18 n°2246
Le Chat qui connaissait un cardinal 10/18, n°2401
Le Chat qui déplaçait des montagnes, 10/18, n°2447

lundi 4 juin 2018

Karen Viggers, "La Mémoire des embruns"


Mary, une femme âgée et malade, reçoit une mystérieuse lettre qui la bouleverse et lui fait avancer son départ pour Bruny, une île située au sud de la Tasmanie où autrefois elle a été l’épouse du gardien de phare (d’où le titre anglais, The Lightkeeper’s Wife). C’est sur un bout de côte sauvage, dans un cottage isolé, qu’elle veut renouer avec son passé et ses souvenirs en attendant la mort. Au programme, nostalgie et description des paysages…
Que c’est long ! Que c’est lent !
Je suis arrivée à la page 296, soit à peu près à la moitié, plus épuisée encore que la vieille Mary qui en est toujours à se demander ce qu’elle va faire de cette maudite lettre.
Allégé de 200 ou 300 pages, débarrassé des scènes et des détails inutiles, le roman serait parfait, car il n’est pas mal écrit et possède un certain charme. Le problème n'est pas tant la longueur que le fait qu'une bonne partie de son contenu ne présente pas grand intérêt.
C'est peu stimulant au point de vue intellectuel et donc assez rapidement ennuyeux.
Karen VIGGERS, La Mémoire des embruns, Le Livre de Poche, 2015, 571 p.